HISTOIRE
Louis Creed emménage avec sa famille à Ludlow, petite bourgade du Maine. Leur voisin, le vieux Jud Crandall, leur propose de visiter le "Simetierre des animaux", où des générations d'enfants ont enterrés leurs animaux familiers.
Mais il existe un autre cimetière, qui s'étend au-delà, dont la force d'attraction n'a d'égale que ses dangereuses promesses qu'il dégage...
CRITIQUE
Lecture commune organisée par certains membres de Livraddict, j'ai décidé de le lire, du au fait que ça fait depuis deux ans qu'il traîne dans ma bibliothèque. Ce n'est pas mal, mais j'attendais plus d'horreur.
Le livre introduit la famille Creed : Louis, le médecin de famille ; Rachel, la mère qui a adopté une phobie de la mort depuis le décès tragique de Zelda, sa soeur aînée ; Ellie, l'aînée ; et Gage, le petite dernier de seulement 2 mois. Ils ne le savent pas encore, mais la déchéance s'abattra sur eux avec une efficacité et un mécanisme redoutables.
Pourtant, tout semble aller bien pour la famille : le livre démarre sur le quotidien d'une famille américaine, tout ce qu'il y a de plus banal.
Et puis, le Simetierre des animaux entre en jeu.
Il s'agit d'un cimetière dans lequel des animaux ont été enterrés par des générations d'enfants. Pourtant, sous cet aspect honorable, on sent déjà que ce lieu est imprégné de mystère voire de... d'occultisme. En preuve, un arbre qui semble cacher une autre partie de la forêt. Et c'est précisément cet endroit qui sera le théâtre de l'horreur absolue, vers la fin du roman.
Tout part de la mort d'un étudiant, Victor Pascow. A partir de là, les éléments vont s'enchaîner, la plupart du temps, racontés par Jud Crandall, le voisin de la famille : il raconte notamment à Louis, la résurrection de plusieurs animaux, à la suite de leur enterrement dans le cimetière qui s'étend au-délà du Simetierre. A la suite de la mort de Church, le chat, Louis tente l'expérience : à sa stupéfaction, ça marche ! Se pose alors une autre question : des êtres humains ont-ils été enterrés aussi là-bas ? Et comment reviennent-ils ? Mais notre personnage principal payera cher la réponse à ces questions... Et comprendre trop tard qu'il y a des limites à ne pas franchir...
Ce livres est aussi une formidable réflexion sur la mort : les enfants Creed sont directement confrontés à cette réalité en parcourant le Simetierre. Du coup, comment leur expliquer la mort ? A méditer. Mais il s'agit aussi d'une réflexion sur la vie, l'enfance... Les enfants sont bien plus observateurs qu'on ne le pense.
On ne découvre vraiment la fin qu'après un suspens savamment entretenu par King. Et même si on voudrait empêcher Louis de commettre l'énorme boulette qu'il fera, on ne peut qu'être impuissant face à un tel drame. Seul regret : l'horreur absolue n'arrive qu'à la fin, et c'est dommage. Je m'attendais à mieux.
Mais ça reste toujours un excellent Stephen King, qui joue avec nos peurs pour mieux nous les faire sortir. A conseiller à des amis !
NOTE
4/5
Lecture commune avec Charmante Lova, Deliregirl, Dup, Lagrandestef, Lecoinlittéraire, Lexounet, Melisende, Mystix et Wilhelmina
Louis Creed emménage avec sa famille à Ludlow, petite bourgade du Maine. Leur voisin, le vieux Jud Crandall, leur propose de visiter le "Simetierre des animaux", où des générations d'enfants ont enterrés leurs animaux familiers.
Mais il existe un autre cimetière, qui s'étend au-delà, dont la force d'attraction n'a d'égale que ses dangereuses promesses qu'il dégage...
CRITIQUE
Lecture commune organisée par certains membres de Livraddict, j'ai décidé de le lire, du au fait que ça fait depuis deux ans qu'il traîne dans ma bibliothèque. Ce n'est pas mal, mais j'attendais plus d'horreur.
Le livre introduit la famille Creed : Louis, le médecin de famille ; Rachel, la mère qui a adopté une phobie de la mort depuis le décès tragique de Zelda, sa soeur aînée ; Ellie, l'aînée ; et Gage, le petite dernier de seulement 2 mois. Ils ne le savent pas encore, mais la déchéance s'abattra sur eux avec une efficacité et un mécanisme redoutables.
Pourtant, tout semble aller bien pour la famille : le livre démarre sur le quotidien d'une famille américaine, tout ce qu'il y a de plus banal.
Et puis, le Simetierre des animaux entre en jeu.
Il s'agit d'un cimetière dans lequel des animaux ont été enterrés par des générations d'enfants. Pourtant, sous cet aspect honorable, on sent déjà que ce lieu est imprégné de mystère voire de... d'occultisme. En preuve, un arbre qui semble cacher une autre partie de la forêt. Et c'est précisément cet endroit qui sera le théâtre de l'horreur absolue, vers la fin du roman.
Tout part de la mort d'un étudiant, Victor Pascow. A partir de là, les éléments vont s'enchaîner, la plupart du temps, racontés par Jud Crandall, le voisin de la famille : il raconte notamment à Louis, la résurrection de plusieurs animaux, à la suite de leur enterrement dans le cimetière qui s'étend au-délà du Simetierre. A la suite de la mort de Church, le chat, Louis tente l'expérience : à sa stupéfaction, ça marche ! Se pose alors une autre question : des êtres humains ont-ils été enterrés aussi là-bas ? Et comment reviennent-ils ? Mais notre personnage principal payera cher la réponse à ces questions... Et comprendre trop tard qu'il y a des limites à ne pas franchir...
Ce livres est aussi une formidable réflexion sur la mort : les enfants Creed sont directement confrontés à cette réalité en parcourant le Simetierre. Du coup, comment leur expliquer la mort ? A méditer. Mais il s'agit aussi d'une réflexion sur la vie, l'enfance... Les enfants sont bien plus observateurs qu'on ne le pense.
On ne découvre vraiment la fin qu'après un suspens savamment entretenu par King. Et même si on voudrait empêcher Louis de commettre l'énorme boulette qu'il fera, on ne peut qu'être impuissant face à un tel drame. Seul regret : l'horreur absolue n'arrive qu'à la fin, et c'est dommage. Je m'attendais à mieux.
Mais ça reste toujours un excellent Stephen King, qui joue avec nos peurs pour mieux nous les faire sortir. A conseiller à des amis !
NOTE
4/5
Lecture commune avec Charmante Lova, Deliregirl, Dup, Lagrandestef, Lecoinlittéraire, Lexounet, Melisende, Mystix et Wilhelmina